Voici quelques conseils à observer lors d’un trekking ou d’une ascension en montage
* Monter lentement et progressivement. On conseille, au delà de 3500 m, de ne pas monter de plus de 700 m d’une nuit sur l’autre.
En partant par exemple de 3500 m, vous pourrez très bien escalader un col à 4500 m (+1000 m) à la condition de dormir plus bas
(par exemple à 4000 m, la différence d’altitude de ce bivouac par rapport au précédent
ne sera alors que de 500 mètres). Tous nos programmes de trek et andinisme sont conçus pour respecter cette règle.
* Pour bien dormir, une fois arrivé au bivouac, monter de 200 à 300 m sans sac, y rester une petite heure et redescendre au camp.
* Ne pas faire d’efforts violents (pas de géants, sauter, courir)
* Ne pas jouer au 'dernier arrivé paye un coup'.
* Bien s’hydrater. Attention, il faudra veiller à purifier l’eau sous peine de connaître d’autres désagréments, gastriques notamment.
* Bien s’alimenter. Un petit déjeuner complet sera le carburant nécessaire pour l’effort. Pour chaque journée,
des vivres de courses (barres de céréales, fruits secs, sucres) vous seront distribués par nos équipes d’accompagnement.
* Se changer avec des vêtements secs en arrivant au bivouac
* Pratiquer des étirements après l’effort, pour éviter les crampes et les courbatures.
* Etre motivé pour fournir ces efforts. Une ascension de montagne se fait à moitié mentalement.
PRÉAMBULE
L’altitude s’accompagne de 4 phénomènes :
* La diminution de la pression atmosphérique. Au niveau de la mer, elle est de 760 mmHg, en Bolivie elle est en moyenne de 415 mmHg.
* La raréfaction de l’oxygène
* La chute de la température. En altitude, elle baisse à raison de 6,5 degrés tous les 1000 mètres. Cela se traduit chez l’homme par une augmentation de la fréquence respiratoire, l’accélération de la fréquence cardiaque,
et l’augmentation du nombre des transporteurs d’oxygène dans le sang, les globules rouges, afin de réagir au manque d’oxygène.
* L’intensification du rayonnement solaire.
QUI EST AFFECTÉ PAR LE MAL DE L’ALTITUDE ?
D’une manière générale, on considère que le mal de l’altitude (ou « sorojche ») affecte environ 15% des gens à 2000 m d’altitude,
60 % à 4000 m, et toutes les personnes allant en haute altitude (plus de 5000 mètres). A l’instar du mal de mer, il peut toucher
n’importe qui, et l’âge n’est pas un facteur de risque.
QUELS SONT LES SYMPTOMES ?
Le 'mal aigu des montagnes' est dû à un manque d’acclimatation du corps à l’altitude en raison de la carence en oxygène.
Il s’agit d’un ensemble de troubles qui surviennent de 4 à 8 heures après l’arrivée en altitude, et généralement au delà de 3500 m.
Ces troubles se caractérisent par :
* des maux de tête, une sensation de fatigue et une respiration courte dans la plupart des cas
* l’insomnie dans 2/3 des cas
* la perte d’appétit dans 1/3 des cas
* des nausées dans 1/3 des cas Ces symptômes, fréquents et normaux, disparaissent généralement d’eux-mêmes, ou en ayant recours à l’aspirine, après quelques heures en altitude. Le mal de l’altitude se traduit parfois par une diminution du volume des urines, accompagnée d’œdèmes aux mains,
aux chevilles et au visage. La consultation d’un médecin spécialisé sera alors impérative.
CONTRE INDICATIONS A LA PRATIQUE DU TREKKING
* insuffisance vasculaire
* insuffisance respiratoire chronique
* épilepsie et antécédents d’intervention neurochirurgicale
* maladies nécessitant des injections répétées comme le diabète insulino - dépendant
* maladies cardiaques non stabilisées
* certaines maladies sanguines
* mal aigu des montagnes, œdème cérébral ou pulmonaire lors d’un séjour précédent
Note: Ces conseils proviennent de sites de voyage reconnus.